

Le port a connu un projet d'agrandissement devant le développement du trafic maritime et doit faire face actuellement à un conflit interne entre la volonté du gouvernement d’accroître l'activité maritime et la politique de la direction portuaire. Cette dernière a condamné le bassin n°4 (le plus profond) dans l'optique de vouloir décentraliser le fret maritime vers des villes secondaires du Liban comme Tripoli et Saïda. La partie logistique, matériels et ressources humaines est sous la direction d'une entreprise privée tandis que le développent du trafic maritime est sous la tutelle gouvernementale.

Le port de Beyrouth dispose de 4 bassins, dont un dédié qu'aux bateaux militaires, composé de 16 quais et un nouveau terminal à conteneurs.
Nous avons déambulé en bus les allées principales. Sur un quai, nous avons bien tenté de négocier la photo du groupe sur le pont d'un bateau militaire amarré mais en vain ! Un refus ferme et définitif ! Nous avons donc repris notre visite entre les différents conteneurs dont les blancs sont frigorifiés par des moteurs autonomes, aperçu des navires militaires et des paquebots de transport de ferrailles ou bétails, des entrepôts et les silos à grains de céréales.
La circulation des camions de transport est dense et désordonnée dans les allées du port. Il nous a été effectivement confirmé le taux élevé d'accidents graves. Sur le trajet du bus, le groupe a assisté sagement au déchargement ou à l'embarcation des conteneurs par des grues portuaires mobiles. Notre guide nous a expliqué le processus du traitement d'un conteneur du bateau jusqu'à sa sortie du port. Effectivement nous avons constaté la longue attente des transporteurs patients sous le soleil pour effectuer un passage au scanner et à la vérification des démarches administratives et des formulaires de douane.
Au bout de 3h de promenade en bus, nous avons profité pleinement de la visite. Merci Beyrouth Accueil !